Articles

Lectures criminelles : La Face sombre de la Belle Epoque, Crimes et attentats, de Michel Malherbe

Image
  J'ai sombré dans le crime. Ou plutôt, dans le Crimes. Pour qui ne connaîtrait pas, Crimes est un jeu de rôle d'enquête et d'horreur situé en France (surtout à Paris), au cours de la très comparativement appelée Belle Epoque, et plus particulièrement en 1900, année de l'exposition universelle de Paris. Ayant tout récemment fait l'achat de la sympathique version de poche en sept volumes du jeu, je me retrouve fortement hypé. Mais la Belle Epoque est une période de l'histoire française que je connais peu, pour raisons de belgitude. Par conséquent, je suis parti a la recherche de malsaines lectures susceptibles de me permettre de développer ma connaissance de cette époque et plus particulièrement de tout ce qui touche au crime à la Belle Epoque. Ce qui nous amène à La Face sombre de la Belle Epoque, Crimes et attentats, écrit par Michel Malherbe et paru en 2016 aux Editions De Borée. D'après la quatrième de couverture, M. Malherbe est un ancien policier qui, e

Le Marché aux rêves de Tsarna

Image
Le Marché aux rêves Situé en bordure du Quartier des Terrasses et de la Ville-Basse, le Marché aux rêves est un endroit unique au sein du monde connu (bien que certains prétendent que des endroits similaires existent au sein des cités de la Confédération azur) : un quartier entièrement dédié au commerce et à la consommation de narcotiques. Dans les allées étroites et les demeures aux volets perpétuellement clos du Marché, à l'abri des les voiles et des paravents, se vendent, s'échangent et se consomment toutes les drogues et narcotiques connus de l'humanité et, chaque saison, de nouvelles substances inconnues jusqu'alors, y trouvent leur chemin. Fait rare au sein de la cité, au sein du Marché l'opulence la plus ostentatoire et la misère la plus crasseuse se croisent et se côtoient. Les visiteurs de ce souk très particulier sont en effet unis par un même besoin dévorant et font fi des conventions sociales le temps de le satisfaire. Cependant, une distinction

Loin de Tsarna

Image
J'ai commencé à écrire l'article suivant en décembre 2018. On va essayer d'accélérer un peu le rythme... Splendidement isolée au milieu de la steppe et ses marchés régulièrement irrigués de biens précieux par les caravanes marchandes, Tsarna peut se permettre (et se permet) de s'intéresser assez peu au reste du monde. La situation de la cité et da richesse ont amené sa population à développer une mentalité insulaire, d'autant plus qu'une bonne partie de ses natifs n'ont jamais mis un pied hors des murs de la ville. Le monde ne résume cependant pas à Tsarna et à la steppe. Des marchands et mercenaires étrangers (sans parler des nombreux esclaves) sont constamment présents dans la cité et, en plus des marchandises qu'ils vendent ou qu'ils escortent, ils amènent à Tsarna leur parler, leurs coutumes mais aussi les préoccupations de leurs nations d'origine. Par ailleurs, les caravanes amènent aussi régulièrement des exilés et des fugitifs dont

Tsarna : un aperçu

Image
Bonjour, voyageurs. Aujourd'hui, nous allons essayer de définir brièvement ce qui distingue Tsarna des autres cités du multivers. Comme chacun le sait, Tsarna est une cité indépendante de fait (même si l'Empire démétrien aime sans doute à croire qu'elle lui appartient encore), située au sein des steppes et dominée par la présence inquiétante du Temple du dieu hurlant. Il y a un peu plus à savoir au sujet de la cité : Tsara est isolée , la steppe parcourue par les clans nomades sajars s'étendant à des milliers de lieues alentour, mais elle est un  nœud commercial de premier plan. Chaque jour, des dizaines de caravanes chargées d'or, d'esclaves, de narcotiques et d'autres biens venus du monde entier entrent et sortent de la ville. Ses souks recèlent de marchandises et on y trouve les articles les plus rares et les plus exotiques (en particulier, le Marché aux rêves est le seul souk au monde entièrement dédié au commerce des narcotiques

20 questions

Il y a quelques années, le très créatif Jeff Rients a pondu une liste de vingt questions très pertinentes sur lesquelles réfléchir en créant son setting. Je m'y suis mis assez récemment, alors que pas mal de choses étaient déjà posées, mais l'exercice restait intéressant. 1. Quelle est la situation en ce qui concerne la religion de mon clerc ? Le Temple du Dieu hurlant interdit la présence de tout autre temple ou culte organisé au sein de la cité mais tolère le pratiques religieuses individuelles, familiales ou en groupe restreint. Un clerc serait surveillé par les prêtres et les gardes muets du Temple et arrêté s'il en venait à s'attirer des fidèles. 2. Ou peut-on acheter de l'équipement standard ? La Ville basse recèle de nombreux souk où acheter de l'équipement courant. Pour des objets plus luxueux ou rares, les boutiques de la rue des Remparts sont le choix évident. Les armes quant à elles ne peuvent être achetées (légalement, du moins) qu'au se

Commencement : à quoi sert ce blog.

Image
Ami lecteur, bonjour et bienvenue sur Kyorou's House of Games. Ce blog est amené à devenir le réceptacle d'articles sur le jeu de rôle et plus particulièrement sur un setting que je suis occupé à créer et qui s'appelle Tsarna, la Cité du Dieu hurlant. Tsarna, opulent diamant des steppes, serti d'or et de granit. Où marchands et mercenaires négocient les cours du sang humain à l'ombre menaçante du Temple du Dieu hurlant. Où des narcotiques importés du monde entier se vendent et se consomment sous les arches du Marché aux rêves. Où nomades sajar, potentats locaux, missionnaires khelemites, agents de la Ligue et représentants de cent autres peuples se mêlent en une perpétuelle foule bâtarde. Où les nuits sont brutalement déchirées par le son cauchemardesque des cloches massives du Temple, peinant elles-mêmes à couvrir les cris du Dieu. Pour tout l'or du monde, je ne remettrais pas un pied à Tsarna. Arselios Novokan, prince de l'Empire démétrien e